Voilà qui s’appelle
un document-événement ! Nul ne peut en douter à la lecture du rapport de
la Commission d’enquête de l’Assemblée
Nationale sur "l'impact
économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la
transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de
transition énergétique", Commission présidée par Julien Aubert (LR) avec,
comme rapporteur, Marjolaine Meynier – Millefert (LREM). Des plus passionnants, ce rapport parlementaire ne
cesse de donner lieu à des commentaires et des « révélations ».
Aux yeux
de la DDME, notre association, ce document fort instructif a, notamment, le
mérite d’annuler un argument majeur d’EDF R, le promoteur du projet
d’implantation d’une quarantaine d’éoliennes de 180m de hauteur dans les marais
de l’estuaire de la Gironde.
Cet argument, selon lequel un tel projet s’inscrirait dans l’action à entreprendre pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, est désormais tenu par tous comme irrecevable. Un expert aussi avisé que Jean-Francois Carenco (1), président de la CRE, en convient lui-même. On peut lire son propos à ce sujet en page 11 du rapport de la commission parlementaire, notamment :
Cet argument, selon lequel un tel projet s’inscrirait dans l’action à entreprendre pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, est désormais tenu par tous comme irrecevable. Un expert aussi avisé que Jean-Francois Carenco (1), président de la CRE, en convient lui-même. On peut lire son propos à ce sujet en page 11 du rapport de la commission parlementaire, notamment :
“Le développement des énergies renouvelables
électriques ne sert donc pas à réduire les émissions de CO2. Il faut le
rappeler car on dit beaucoup de mensonges à ce sujet…”
Extrait de la page 11 du
rapport :
oooOooo
Mme
Meynier Millefert, Rapporteur de la Commission d’enquête indiquait de son côté au « Colloque National
Eolien 2019 » (extrait) :
"Quand
on a 80 % des gens qui vous disent que le développement des ENR électriques en
France soutient la décarbonation et finalement la transition écologique, je
pense que ce n’est pas bon non plus, parce que le jour où les gens vont vraiment comprendre (que cette transition
énergétique ne sert pas la transition écologique) vous aurez une réaction de
rejet … disant « mais vous nous avez menti, en fait » ...."
Voir
la vidéo en cliquant ICI
oooOooo
Déjà, Julien Aubert, Président de la
Commission d’enquête, déclarait lors d’une question au gouvernement le 26
novembre dernier (extrait) :
«…
nous avons pu trouver des points de consensus bipartisan : … nous sommes
tombés d’accord pour dire que la politique de transition électrique menée
actuellement ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique… »
Voir la vidéo en cliquant ICI
oooOooo
Ci-dessous, nous
reprenons le texte d’un tweet de Laure de la Raudière, député (UDI, Agie et
Indépendants) et membre de la même Commission d’enquête :
- La meilleure façon
de lutter contre le réchauffement climatique est de consommer moins d’énergie
carbonée.
- Allouons nos moyens
publics vers la rénovation énergétique des bâtiments au lieu de financer
idéologiquement les énergies renouvelables électriques.
Retrouver son intervention en cliquant ICI
oooOooo
Pour avoir accès aux
trois tomes du rapport de la
Commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur "l'impact
économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la
transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de
transition énergétique",
cliquer ICI
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(1) Président de la CRE, Jean-Francois Carenco a
notamment occupé dans son parcours de haut-fonctionnaire les fonctions de
préfet de la Région Ile-de-France et de directeur de cabinet de Jean-Louis
Borloo au ministère de l’Ecologie, de l’Energie , du Développement durable et
de la Mer.
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