C’est
l’objet d’une Question écrite (E-002031/2019) posée le 18 avril dernier par la
députée européenne Frédérique Ries (ALDE) à la Commission européenne.
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Frédérique RIES, Belgique |
Nous (DDME) qui sommes tant inquiets de voir un projet
tel que celui d’EDF-R d’implantation d’une quarantaine d’éoliennes
industrielles le long de l’estuaire de la Gironde, à savoir dans une zone - et
à grande proximité d’une zone - Natura 2000, nous remercions la députée Ries
pour cette question et porterons le plus vif intérêt à la réponse de la
Commission.
Texte de la Question :
« Le
réseau Natura 2000 couvre 18 % du territoire de l’Union européenne, ce qui
en fait le plus grand réseau intégré de zones protégées au monde. C’est
indéniablement un véritable succès du partenariat entre l’homme et la nature.
Son but n’est pas d’exclure les activités économiques, mais de faire en sorte
qu’elles soient compatibles avec la sauvegarde d’espèces et d’habitats
précieux.
De
nombreuses associations de riverains et de protection de la nature nous
alertent aujourd’hui sur l’implantation croissante à proximité des sites
classés Natura 2000 de nouveaux parcs éoliens, y compris en Belgique dans la
province du Hainaut. Une coexistence parfois difficile qui peut entraîner des
collisions fatales pour des espèces d’oiseaux, telles que le milan royal, le
busard, l’alouette des champs et le vanneau huppé.
1. Qu’en
est-il de l’application par les États membres et les régions d’Europe de la
recommandation de la Commission visant à l’établissement de cartes de
sensibilité recensant les zones où le développement de parcs éoliens paraît
présenter un risque faible, moyen ou élevé pour l’avifaune?
2. La
Commission envisage-t-elle de créer une norme qui déterminerait une distance
minimale entre les sites Natura 2000 et les parcs éoliens, comme cela existe en
pratique pour l’habitat humain? »
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