C’est bien le président de l’ADEME(1),
Arnaud Leroy qui, dans une rencontre avec le SER (2), insiste sur « la
nécessité d’un développement irréprochable des énergies renouvelables ».
Nous ne pouvons
que nous féliciter de ce souci, nous qui, avec tant d’autres associations sur
toute la France, dénonçons un discours souvent incomplet, parfois trompeur et
malheureusement presque toujours idéologique.
Il suffit de lire les articles de ce blog (www.ddme.fr) pour constater les failles et les
mensonges autour de la promotion d’une énergie éolienne soi-disant
« verte » et sans danger.
Nous reprenons ci-dessous des extraits d’un article paru
sur les-smartgrids.fr sur cette volonté affichée par le Président de l’ADEME
pour que le développement des énergies renouvelables se fasse « de manière
irréprochable » :
« La question de la biodiversité, et de l’impact qu’ont sur elle les
éoliennes et les panneaux photovoltaïques, doit être prise à bras-le-corps,
et plus largement intégré dans les choix des sites et des politiques
énergétiques.
Le président de l’Ademe le
reconnaît sans peine, il faut que l’agence se penche sur « l’apparition
de nouveaux enjeux, dont le risque de
conflit d’usage des sols avec l’agriculture et l’élevage, et la nécessité de
revoir certaines doctrines établies par le passé. ».”
… sur le front de l’éolien, le difficile recyclage des pales risque de
devenir un vrai point noir de la transition énergétique. Aucune méthode
n’est aujourd’hui convaincante pour traiter ce mélange de fibres de verre
et de résine de polyester. Et, avec la fin de vie des éoliennes mises en
service dans les années 1990, un pays comme l’Allemagne se retrouve avec « un
énorme problème», comme le
reconnaît un porte-parole d’une grande entreprise de recyclage allemande. Nos voisins d’Outre-Rhin vont devoir gérer
50 000 tonnes de pales d’éoliennes usagées dès cette année.
Au-delà, le démantèlement d’une éolienne a un coût très important… qui n’a
souvent pas été pris en compte dans le plan de financement des parcs éoliens
allemands. Avec, à la clé, un vrai
scandale national.
… Autre pomme de
discorde : les promesses d’emplois
dans le secteur des énergies renouvelables n’ont jamais été tenues. Entre
optimisme béat, confusion entre emploi temporaire et durable, voire falsification pure et simple, les
erreurs de communication ont été nombreuses.
Si bien que quand, aujourd’hui, un communicant
met en avant des chiffres d’emploi dans les EnR, il déclenche une véritable
levée de bouclier : « on paie aujourd’hui le prix de déclarations
passées sur le sujet » déplore Arnaud Leroy. L’Ademe milite ainsi pour
des études solides des besoins réels en emplois des différentes filières d’EnR
en France, afin de faire des promesses qui seront, cette fois, tenues. »
Lire l’article
complet sur le site de smartgrids.fr en cliquant ICI
(1) Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie.
(2) Syndicat des Energies Renouvelables.