Extrait d’un article de Mickaël Fonton paru le
5 décembre 2018 sur le site de Valeurs
actuelles :
« … En pleine crise des gilets jaunes, le
gouvernement a décidé de compliquer encore davantage la vie de ceux qui
s’opposent à l’implantation de nouveaux parcs éoliens dans les campagnes. Un
déni de démocratie… Par un décret publié au Journal officiel le 1er décembre…,
alors que les manifestants étaient plutôt en droit d’attendre un geste
d’apaisement du gouvernement – François de Rugy vient de couper aux citoyens le
moyen le plus simple de manifester leur opposition à tout nouveau projet
d’implantation.
… Que dit donc ce décret ? Deux choses très
simples : que les Tribunaux
administratifs ne seront plus compétents pour juger des recours contre
l’implantation d’éoliennes (article 23). Il faudra désormais passer par les
Cours d’appel – qui sont souvent plus éloignées et qui, surtout, sont payantes.
Une façon de tordre le cou aux petites associations locales, majoritairement
démunies. …
Et … le
délai légal de protestation sera ramené de quatre mois à deux (article 24).
Il faudra donc aller très vite pour étudier les centaines de pages du dossier
du permis de construire et, éventuellement, décider d’engager la bataille. On
souhaite bon courage aux maires ruraux et à leurs administrés. Dans
l’affrontement du David citoyen contre le Goliath des marchands de vent, le gouvernement a décidé que David se
battrait à mains nues et les pieds entravés. Telle est, sans doute, sa
conception d’une transition écologique « juste » et « solidaire ». »
« Je ne sais pas si c’est de
l’inconscience ou de la provocation, fulmine Jean-Louis Butré, président de la
Fédération environnement durable (FED). »
Lire l’article sur le site de Valeurs
actuelles en cliquant ICI
Lire le communiqué de presse de la FED sur
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