« Le jugement du tribunal administratif de Lille est
une victoire pour l’association Non au
projet éolien de Walincourt-Selvigny et Haucourt-en-Cambrésis (NPEWSH). Son
président Julien Lalaux (conseiller municipal d’opposition à Walincourt-Selvigny) exprime sa
satisfaction : « On s’est battus avec persévérance et motivation contre un lobby
ultra-puissant financièrement.
À force de travail et d’acharnement, on arrive à avoir des résultats positifs. » Soit quatre ans « de travail acharné, de recherches, à se débrouiller comme des grands » puisque l’association avait été créée en 2014, précise celui qui « se faisait un point d’honneur à aller jusqu’au bout ». Le combat n’est pas fini : l’avocat de l’opérateur a annoncé avoir fait appel. Julien Lalaux compte faire perdurer l’association pour tenter de contrer d’autres projets éoliens, comme celui annoncé sur Élincourt et qui comprendrait une turbine sur Walincourt-Selvigny. Notamment car les délibérations en conseil municipal sont « purement consultatives », déduit-il : « Au conseil municipal, nous avons délibéré contre le projet éolien d’Élincourt et demandé un complément d’information qui ne nous a toujours pas été fourni. »…
À force de travail et d’acharnement, on arrive à avoir des résultats positifs. » Soit quatre ans « de travail acharné, de recherches, à se débrouiller comme des grands » puisque l’association avait été créée en 2014, précise celui qui « se faisait un point d’honneur à aller jusqu’au bout ». Le combat n’est pas fini : l’avocat de l’opérateur a annoncé avoir fait appel. Julien Lalaux compte faire perdurer l’association pour tenter de contrer d’autres projets éoliens, comme celui annoncé sur Élincourt et qui comprendrait une turbine sur Walincourt-Selvigny. Notamment car les délibérations en conseil municipal sont « purement consultatives », déduit-il : « Au conseil municipal, nous avons délibéré contre le projet éolien d’Élincourt et demandé un complément d’information qui ne nous a toujours pas été fourni. »…
Et des témoignages tels celui-ci se
multiplient dans toute la France : d’un côté, le promoteur, souvent un grand
industriel qui vit parfois moins de ses seuls profits que des énormes
subventions promises, donc d’argent du contribuable, et de l’autre côté, le
même contribuable, qui se démène comme un malheureux pour tenter :
- de
s’informer sur les intentions du promoteur (en général tenues secrètes jusqu’au
dernier moment) ;
- de
comprendre les méthodes (volontairement très discrètes) de ce dernier pour
faire avancer son projet, notamment comment il approche les propriétaires de
terrains pour acheter leur accord ;
- de
comprendre les enjeux du projet ;
- d’en
mesurer les impacts sur le paysage, la biodiversité, les risques de pollution,
l’économie locale, etc ;
- de se
renseigner sur les diverses étapes administratives, légales et juridiques du
processus ;
- de
tenter, avec ses petits moyens,
d’alerter ses concitoyens sur les éléments d’information qu’il a réussi à
rassembler ;
- de
monter une association pour pouvoir, les cas échéant, intenter une action en
justice, avec les énormes risques financiers que cela implique.
Alors, quand dans nos villages, on entend ceux
favorables à un projet de parc ne pas présenter les arguments pour lesquels ils
sont favorables (préférer laisser le promoteur le faire à leur place) mais par
contre se plaindre du fait que les opposants sont des égoïstes qui refusent le
renouvelable ou qui agissent pour le lobby nucléaire, évidemment…
c’est attristant !
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